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Thursday, July 14, 2011

American Journalist "destabilizing" press in Haiti?

Kathie Klarreich named by Agence Haitienne de Presse 
as american journalist using money to "destabilize" the Haitian press


Haiti/post-séisme: les centaines de milliers de dollars amassés par certaines ONG au nom du renforcement des médias haïtiens servent plutôt à les destabiliser


En Haïti, plus de 18 mois après le séisme dévastateur, on se demande toujours à quand la reconstruction du pays, annoncée à grands renforts de publicité et de promesses, lors des diférentes réunions des bailleurs à New-york, Punta Cana (RD) et ailleurs.

La question se pose aujourd'hui plus que jamais, puisque, malgré les 2 à 3 milliards de dollars dont on dit qu'ils ont été décaissés en faveur de la reconstruction, on n'en voit pourtant jusqu'ici aucune véritable trace, sinon quelques centaines de baraques qui auraient pu être des abris provisoires 1 ou 2 mois après le séisme.

La verité, celle qui crève les yeux aujourd'hui, est que le pays croule et gémit encore sous les déblais. La plupart des rescapés du 12 janvier vivent encore dans des tentes déchirées. Et Port-au-Prince étouffe de la pestilence dégagée par les fatras nauséabonds qui investissent littéralement les quartiers. De plus, un véhicule ne peut rouler 10 mètres sans tomber dans une crevasse ou une tranchée.

Cette situation de promesses non tenues, n'est pas limitée à la seule reconstruction. C'est malheureusement la même réalité dans beaucoup d'autres secteurs: la presse, par exemple.

Savez-vous combien de fois les directeurs de médias ont été invités par de grandes organisations internationales, au lendemain du séisme, avec comme réfrains: il faut renforcer la presse haïtienne, il faut donner des moyens aux médias et de la formation aux journalistes pour les rendre plus performants et mieux à même de se mettre au service de la population, après toutes les épreuves subies pendant le tremblement de terre.

Et lors des différentes rencontres, argent, équipement et formation ont en effet été promis. Mais le temps a passé. Et les faiseurs de promesses se sont rendus compte qu'il y avait là une source de business, un véritable tresor. Et ils ont monté leur propre boutique sur le dos de la presse haïtienne.

Et sur le dos de la presse haïtienne, au nom de son renforcement, ils sont partis mendier des fonds qu'ils ont bien sûr trouvés- mais pour eux seuls- ,griace à la grande sympathie dont Haïti et les Haïtiens étaient l'objet.

Et ...pan! La première grande preuve de ce renforcement, c'est de mettre en place des sructures parallèles d'information, de se payer des salaires faramineux... et de dépouiller les medias particulièrement les radios de leurs meilleurs journalistes et reporters, avec les miettes des centaines de milliers de dollars quémandés, mais qui représentent quand même le double voire le triple de ce qu'ils percevaient.

Les promesses s'envolent en fumée. Et ce sont les ONG de la presse qui s'enrichissent avec l'argent reçu pour les médias qui se retrouvent confrontés à bien plus de difficulté qu'avant, face à ces concurents indécents et malhonnêtes qui tirent leur fortune du séisme, alors que des centains de milliers de gens gens pataugent dans la boue.

Aujourd'hui, c'est une autre ONG qui fait son apparition, décidée plus que jamais à faire, elle aussi, son beurre. Son objectif officiel: fournir une formation à de jeunes haïtiens dans le domaine de l'enquête et de l'investigation.

Objectif on ne peut plus noble, si la première démarche des rsponsables de cette ONG créée par la journaliste américaine Kathie Klarreich n'était de destabiliser les médias en faisant une véritable razzia dans les salles de nouvelles, avec en main un sac de gourdes tirées des centaines de milliers de dollars obtenus, là encore, au nom du renforcement des médias haïtiens.

Comble d'indécence, interdiction formelle est faite aux journalistes recrutés: "pas question de donner une période de préavis aux médias que l'on vous fait quitter. On en a pas le temps"

Malheureusement, cette nouvelle ONG bénéficie de la collaboration d'un petit groupe de directeurs de médias grâcement payés, dans la mise en place de son entreprise malfaisante dont le seul appât est l'argent. (dossier à suivre) .

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